Transport des déchets : transporter à bas carbone
« Le transport constitue un gros sujet dans la gestion des déchets existants » introduit Cédric Alliès, consultant développement durable chez Primum non nocere®.
Il s’agit d’un levier d’optimisation étroitement lié au type de traitement à l’heure où le mode de traitement est considéré prioritaire au respect du principe de proximité de traitement des déchets[1].
Comprendre en un coup d’œil l’impact du transport des déchets
Un poids lourd émet 0,8 tonne éqCO2 par tonne transportée.
(Source : facteur d’émission du calculateur carbone de l’ADEME 2020)
Comment agir ?
Pour commencer, on nomme un référent « transport des déchets durable ». Sa première mission consiste à faire une cartographie des sites de traitement des déchets et de sensibiliser les collaborateurs.
Pour avancer, engager un dialogue avec les prestataires pour faire de la formation à l’éco-conduite des chauffeurs un standard. Pour les déchets non dangereux, on recourt à un compacteur ou un tasseur. On optimise la circulation des informations entre le producteur et le transporteur de déchets dangereux grâce à Trackdéchets. On met en place une politique de réduction à la source des besoins en transport : utilisation de produits et de dispositifs médicaux réutilisables, compostage sur site des biodéchets, ressourcerie sur site… On utilise/exige des véhicules bas carbone.
Pour perfectionner, on choisit des conteneurs DASRI permettant un meilleur taux de remplissage des véhicules et le recours à un véhicule dont l’usage peut être optimisé/amorti avec d’autres transports. On met en place une politique de réduction à la source des besoins en transport pour les DASRI grâce aux appareils de prétraitement sur site.
[1] Code de l’environnement, article L.541-1 II 1° et 4°