Le Centre Lillois de réadaptation professionnelle (59) a réussi à réduire de 60 % la consommation de rouleaux de papier d’essuyage et à dévidage central dans ses ateliers, et autant de déchets en amont, tout simplement en abaissant la hauteur des distributeurs.
Le platine, un métal précieux valorisé
C’est l’équipe soignante du service de rythmologie cardiaque de la clinique Pasteur à Toulouse qui a frappé à la porte de la gestion des risques : pourquoi ne pas trier et valoriser la partie en platine des sondes à usage unique utilisées pour des examens cardiaques ? Au responsable technique de trouver la solution afin d’éviter que le précieux métal soit jeté avec les DASRI.
Un broyeur alimentaire pour la Polyclinique Saint-François
Dans le cadre de sa démarche de développement durable, la Polyclinique Saint-François à Nice a opté pour l’installation d’un broyeur alimentaire pour l’élimination de ses biodéchets. « Suite à une étude menée, nous avons placé un broyeur alimentaire juste à côté des bacs à lavage de la vaisselle. Les déchets alimentaires générés par la production des 100 repas journaliers pour les personnels et patients sont déversés, broyés et acheminés avec les eaux usées vers la station d’épuration. Ce système fait l’unanimité parmi les personnels de restauration : moins de manutention, moins de transports, moins de déchets ménagers.
Semaine du DD 2016 : les bonnes idées de la Clinique du Pré
Pour la Clinique du Pré au Mans, la semaine du développement durable est une clé de sa démarche RSE. Au programme : l’éco-mobilité sous toutes ses formes avec la projection en boucle d’un diaporama sur l’éco-conduite et un stand d’information sur les véhicules électriques ; la possibilité pour les équipes de prendre le volant des deux véhicules électriques de la clinique et une démonstration de modèles de vélos à assistance électrique avec un circuit d’essai aménagé à l’extérieur sur le parking ; la présentation des 22 filières de tri de la clinique et du devenir des déchets et un jeu spécial salariés sur le tri des DASRI.
Duo de choc pour les biodéchets
La polyclinique du Parc Rambot (13) n’a pas attendu le 1er janvier 2016 pour se mettre en conformité avec la législation sur les biodéchets. Avec son prestataire restauration, un plan d’attaque a été élaboré dès 2014 avec la mise en place d’une filière de tri et l’achat d’un déshydrateur qui permet de réduire le volume des biodéchets de 70 à 80 %.
Les opérations de cataracte coûtent en CO2 400 fois le tour de la Terre en avion
Avec environ 650 000 interventions en France de la cataracte, cet acte chirurgical a une empreinte environnementale massive.
Réduction à la source de déchets à l’Hôpital privé Saint Claude
C’est par un cadeau que la suppression des gobelets en plastique a démarré : celui de tasses lavables offertes par le CE à l’ensemble des salariés. Le Comité de développement durable créé en 2015 et la direction décidaient d’éliminer tous les gobelets en plastique jetables utilisés par les patients et les personnels. Une anecdote ? Non, une démarche structurée de réduction à la source des déchets et qui a commencé par celui du papier.
Les biodéchets, un bien précieux
La Clinique de l’Estrée (93), fortement ancrée sur son territoire, a choisi pour la gestion de ses biodéchets de « transformer les contraintes en énergie positive» en s’alliant à l’entreprise Moulinot, entreprise locale agréée solidaire et d’utilité sociale. Elle collecte depuis 2013 les biodéchets de restaurants, collectivités et établissements de soins de la région parisienne, pour les transformer en biogaz et compost.
Affiche “J’évite le gaspillage = je choisis ma portion”
En complément des supports de la campagne “Engagements restauration durable”, le C2DS vous propose l’affiche “J’évite le gaspillage = je choisis ma portion”. “Réduire les quantités servies pour réduire le gaspillage fonctionne bien : pour cela il est intéressant de proposer une, deux, ou trois cuillères au self”, nous explique Olivier Holweck, consultant développement durable à l’agence Primum non nocere®, filiale du C2DS.
Les biodéchets au CH de Carcassonne : baromètre des problématiques liées à la restauration
Le CH de Carcassonne est un pionnier sur le territoire carcassonnais en ce qui concerne la collecte des biodéchets. Depuis février 2016, un tri méticuleux des restes présents sur les plateaux repas de l’hôpital est effectué par une équipe restauration rodée à l’exercice.
Toujours plus loin dans la réduction du gaspillage alimentaire
Le Centre lillois de réadaptation professionnelle (59) a décidé de se servir des outils informatiques pour connaître au plus près les besoins en approvisionnement et mieux gérer les commandes en amont et les déchets en aval. Deux ans de réflexion ont permis de développer une application web, accessible sur tous supports informatiques.
Le CH de Valence propose ses surplus alimentaires aux Restos du Cœur
Le Groupement de Coopération Sanitaire restauration Nord Drôme a passé une convention avec des structures d’accueil de personnes démunies. Depuis novembre 2014, le Centre hospitalier de Valence propose les surplus alimentaires qui étaient jetés à une association : ainsi 40 couverts sont assurés chaque soir, 365 jours par an aux Restos du Cœur de Valence.
Une deuxième vie pour le pain rassis et les huiles végétales
La Clinique du Parc (42) va mettre en place un partenariat avec l’association Ondaine Agro qui récupère le pain rassis afin de le revaloriser en nourriture pour animal et les huiles végétales pour les revaloriser en biodiesel.
La Polyclinique du Parc Rambot et la Sodexo agissent contre le gaspillage alimentaire
Magali Jauffret, directrice hospitalité, Sodexo et Nicolas Domken, référent développement durable, Polyclinique du Parc Rambot nous parle de leurs initiatives contre le gâchis alimentaire en restauration collective : mis en œuvre d’une filière de tri des déchets fermentescibles et travail sur les menus.
L’alimentation célébrée dans le monde entier
Le 16 octobre de chaque année depuis 1979, sous l’impulsion de l’Organisation des Nations Unies, l’alimentation est célébrée dans le monde entier. Contraints par des obligations, motivés par ces cadres nationaux mais aussi portés par une dynamique propre aux équipes, de nombreux établissements de santé et médico-sociaux multiplient les initiatives pour éviter le gaspillage de nourriture, pour améliorer la qualité des plats préparés et pour valoriser les biodéchets.
Réduire son gaspillage et faire plaisir
Depuis le 25 novembre, le CHU de Dijon vient de signer une convention avec la Banque alimentaire et va commencer à remettre gratuitement ses surplus encore consommables provenant de la cuisine centrale à l’association.
L’hôpital du Mans aide les personnes en situation de grande précarité
En 2013, le service restauration du CH du Mans a mis en place une politique de don alimentaire. Une initiative inscrite dans le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire permettant d’ouvrir au Mans un restaurant social au profit de personnes en situation de grande précarité.
Quelle collecte pour la literie professionnelle usagée ?
Eco-mobilier, éco-organisme partenaire du C2DS, reprend la literie usagée des établissements sanitaires et médico-sociaux afin de permettre leur valorisation. En 2016, 78 opérations de collecte de literie professionnelle usagée ont eu lieu dans le secteur de la santé pour un chiffre total de 4 626 matelas professionnels usagés collectés.

ENGAGEMENT DÉVELOPPEMENT DURABLE EN MAISON OU PÔLE DE SANTÉ
Cette campagne du C2DS a été réalisée en collaboration avec la Fédération Française des Maisons et Pôles de Santé (FEMASIF)
De bonnes initiatives pour réduire les déchets
Une des premières campagnes de mobilisation du C2DS portait sur le contenu des boîtes distribuées en maternité, les échantillons de cosmétiques pour bébé offerts pouvant contenir des substances chimiques préoccupantes. Un autre aspect de ces mallettes pour mamans a interpellé de nombreux adhérents du C2DS, celui des déchets qu’elles génèrent.