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FONDATION ARC-EN-CIEL

La communication et l’implication des personnels : les clés de voûte de la démarche Développement Durable

La Fondation Arc-en-ciel se compose de douze établissements répartis sur la Bourgogne-Franche-Comté et regroupés par pôle d’activité. Elle s’est dotée de groupes de travail, dont un dédié au développement durable composé de douze membres chargés de faire le lien avec chacun des établissements auquel ils appartiennent. « En plus de ces référents, on recrute régulièrement des ambassadeurs de projets qui sont en mesure de soutenir les actions du groupe au sein de leurs établissements respectifs. Plusieurs missions nous ont été confiées dont la réduction et le recyclage de nos déchets, la diminution de notre consommation d’énergie, la préservation de notre ressource en eau et l’amélioration de la qualité de l’air » précisent Christelle Barton et Fabienne Lucotte, copilotes du groupe DD de la Fondation.

En 2023, le groupe DD organisait sa Semaine du Développement Durable, un projet d’envergure impliquant les 12 établissements de la Fondation. Christelle Barton et Fabienne Lucotte partagent leur retour d’expérience au sein du Club Communication du C2DS.

C.B : « Nous avons retenu des thématiques autour de quatre éléments : l’eau, l’air, la terre et le feu. Nous devions surtout évaluer combien de personnes en interne pouvaient participer et s’impliquer dans les ateliers, parce qu’on avait vraiment besoin de monde. Au mois de septembre, après plusieurs réunions inter-établissements, nous avons réalisé le plan de communication ». Sur chaque thématique les établissements ont animé des ateliers participatifs, des jeux, des visites de sites, des expositions et même un serious game.

La communication et l’implication des professionnels, les clés de voûte de la réussite du projet.

C.B : « La communication a été très importante, avec la création de logos, d’affiches pour chaque établissement, les plans des différents stands, des flyers, des signatures mail, newsletters, et surtout de nombreuses réunions de coordination avec l’ensemble des équipes ». Une organisation conséquente avec un planning chargé et des échéances parfois trop courtes pour déployer les actions sur les douze structures.

« Le service communication a dû travailler dans l’urgence. Il a parfois fallu créer nous-mêmes les supports de communication, avec les membres du groupe DD, voire les conjoints. Mais tout le monde a travaillé ensemble, techniciens, hygiénistes, animateurs… La participation et l’implication des personnels ont vraiment été importantes ».

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La Fondation a également axé sa communication auprès des patients en chambre qui rencontrent des difficultés pour se déplacer. « Nous sommes partis sur un set de table apposé sur le plateau sur lequel on expliquait le déroulement de cette semaine », précise Fabienne Lucotte, responsable hôtelier restauration et pilote de la thématique logistique au sein du pôle santé. « Nous avons également installé une exposition -Naissance d’un monde durable- dans le hall. Un compost commun pour les services d’accueil de jour et PASA a aussi vu le jour. Et puis nous avons sensibilisé les patients et professionnels à des écogestes. Chaque service a travaillé en équipe pour choisir un écogeste. Par exemple, ne plus jeter l’eau des carafes qui est servie lors des repas mais l’utiliser pour arroser les carrés du potager ou les plantes vertes ».

Des ateliers thématiques pour sensibiliser les professionnels de santé, les patients et les usagers.

F.L : « Par rapport aux déchets, nous avons sollicité le Sydom, le Sytevom et le Cyber. Ils ont proposé des ateliers ludiques afin de sensibiliser les patients à la réduction des déchets et aux bons gestes de tri. Il y a également eu un atelier autour du compostage ». Les jeunes accueillis en institut ont pu visiter la maison de la nature et l’usine de recyclage des déchets. Il y a eu une opération « nettoyons la nature dans les villages et instituts » et un quizz sur le gaspillage alimentaire. Sur la thématique de l’eau, le service technique de la fondation a diffusé un film sur les types d’eau, l’eau du réseau, la trajectoire, le traitement de l’eau, la surveillance, les risques de légionnelle, la consommation, le coût.

Sur la thématique de l’air, des ateliers « Nos vies bas carbone », ont permis une prise de conscience sur l’empreinte carbone et de gaz à effet de serre dans la vie quotidienne. « C’était vraiment un échange pour essayer de réfléchir de façon collective avec l’ensemble des patients sur cinq postes tels que l’alimentation, le transport, le logement, la consommation et le service public. On a essayé de sensibiliser les patients à la pollution de l’air tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ». Ce fut l’occasion pour les hygiénistes de présenter les actions mise en place par la Fondation pour limiter la pollution des bâtiments, avec notamment la diminution d’utilisation de produits chimiques, le bionettoyage à l’eau des sols et le nettoyage vapeur.

Un serious game pour sensibiliser à la réduction des consommations d’énergie

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C.B :« Avec notre conseiller technique en économie d’énergie qui travaille sur l’ensemble des sites, nous avons construit un serious game de l’énergie, commun à tous les établissements. Il était accessible à l’ensemble des soignants ainsi qu’aux jeunes, aux patients et aux personnes autonomes. Le but du jeu était d’ouvrir un coffre pour récupérer une carte de solution pour réduire nos consommations d’énergie au sein de l’établissement et dans notre logement personnel. Il y avait trois énigmes à résoudre. Une sur l’histoire de l’énergie, une sur les différentes sources d’énergie et sur les différents écogestes possible à mettre en place ».

La fondation a également organisé une visite de deux parcs éoliens et un atelier pour construire un prototype d’éoliennes. « Dans un centre recevant des patients en perte d’autonomie, un atelier cyclo énergie a été organisé. Le but était de convertir le temps en énergie pour prendre conscience du temps qu’il fallait pour répondre à nos différents besoins. Par exemple, il fallait pédaler une demi-heure à 25 km/h pour recharger trois téléphones ».

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La Semaine Européenne du Développement Durable a été une vraie réussite avec de très bons retours des patients, des résidents et des professionnels de santé. Pour Fabienne et Christelle, c’est le travail pluridisciplinaire qui a été intéressant : « C’est un moment de partage qui nous permet de mettre en œuvre des actions communes et de partager des idées pour avancer un peu plus vite. On se rend compte que beaucoup de professionnels sont intéressés par la démarche et aimeraient s’impliquer mais ne savent pas forcément comment s’y prendre. Maintenant la Semaine du DD va devenir un événement incontournable ! ».

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