« Notre démarche de développement durable nous a permis de réfléchir autrement avec un regard porté sur le long terme », explique Catherine Burstert, directrice adjointe de la Résidence de l’Argentière (38). Des changements importants ont été mis en place notamment au niveau de la restauration. La possibilité du double choix au niveau des légumes et féculents a permis de réduire considérablement le gaspillage alimentaire, chaque résident étant maître du contenu de son assiette.
L’hôpital du Mans aide les personnes en situation de grande précarité
En 2013, le service restauration du CH du Mans a mis en place une politique de don alimentaire. Une initiative inscrite dans le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire permettant d’ouvrir au Mans un restaurant social au profit de personnes en situation de grande précarité.
La restauration à la Clinique Pasteur, un goût d’innovation
La restauration à la Clinique Pasteur (31) fait partie intégrante des soins : approvisionnement en fruits et légumes bio produits par un ESAT voisin, qui enrichit ses sols avec le compost produit à partir des déchets fermentescibles de la clinique, réduction et sélection de la gamme d’approvisionnement qui se fait en circuit court, formation des personnels de cuisine aux bienfaits de l’oméga 3, un jardin potager cultivé sur les toits de la clinique et enfin une épicerie interne. A découvrir en images.
Aiguiser les papilles mais aussi la curiosité, des initiatives de restauration collective engagée
Nos habitudes alimentaires peuvent impacter plus… ou moins notre environnement. S’interroger sur notre comportement alimentaire et le changer prend tout son sens. Proposer des menus bas carbone à l’échelle d’un établissement permet de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de manière substantielle – de moins 15 % à moins 30 % et plus suivant les repas – tout en sensibilisant les collaborateurs, patients ou résidents sur l’empreinte carbone de chacun de nos repas.
La stérilisation des instruments : des autoclaves moins assoiffés
Au sein des établissements, la stérilisation des instruments compte parmi les gros postes de consommation d’eau. La consommation moyenne d’eau pour un autoclave huit plateaux est de l’ordre de 200 à 250 litres par cycle. La bonne nouvelle : il existe de nos jours des cabines de lavage plus récentes qui consomment moins.
Production d’eau chaude sanitaire : à chacun son coup de cœur
Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la consommation d’énergie peut représenter jusqu’à 7 % des dépenses d’un établissement sanitaire hors masse salariale. La consommation d’eau chaude sanitaire (ECS) y représente une part importante et les établissements tentent de réduire leur impact climatique et la facture énergétique associée grâce à trois procédés : la pompe à chaleur géothermique, la chaudière au bois et les panneaux solaires.
La blanchisserie responsable chasse les saletés tout en économisant de l’eau
La blanchisserie est un poste important dans la consommation d’eau des établissements. Elle traite, selon les établissements, des centaines de kilos à plusieurs tonnes de linge par jour. Le CH de Valencienne et le site Saint-Gatien de la Nouvelle Clinique de Tours Plus ont trouvé des solutions pour économiser l’eau.
40 000 m2 de sols en caoutchouc !
Sur son site de Hautepierre, le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Strasbourg (67) regroupe et fait construire le Plateau médico-technique et locomoteur (PMTL) et l’Institut régional du cancer (IRC). Un vaste chantier de 70 000 m2 qui s’achèvera début 2018. Jacques Roos, directeur des infrastructures et des travaux du CHRU nous en dit plus.
Quelle collecte pour la literie professionnelle usagée ?
Eco-mobilier, éco-organisme partenaire du C2DS, reprend la literie usagée des établissements sanitaires et médico-sociaux afin de permettre leur valorisation. En 2016, 78 opérations de collecte de literie professionnelle usagée ont eu lieu dans le secteur de la santé pour un chiffre total de 4 626 matelas professionnels usagés collectés.
Lutter contre le bruit : l’importance du choix du revêtement de sol
Le niveau sonore en milieu sanitaire et médico-social peut être très élevé et par conséquent favoriser le stress. Le confort acoustique du revêtement de sol est devenu un critère primordial lors de sa sélection. Pour atténuer le bruit, il doit être résilient, c’est-à-dire souple et élastique. En Europe, les revêtements de sol souples les plus répandus sont au nombre de trois : PVC, linoléum et caoutchouc.
Mon restau responsable®
« Mon restau responsable® » permet aux prestataires en restauration collective d’obtenir un état des lieux de leurs pratiques développement durable et de s’engager dans un programme à l’issue duquel ils peuvent obtenir une reconnaissance officielle : le logo « Mon restau responsable® ».
Médecines alternatives et complémentaires : quels atouts pour les établissements ?
Nous sommes heureux de vous présenter le rapport de la journée thématique « Médecine alternatives et complémentaires, quels atouts pour les établissements ? » qui s’est tenue à Paris le 24 novembre 2016.
Aux petits oignons
La Résidence René Marion (38) bichonne ses résidents et ses salariés. Si les résidents sont toute l’année aux petits oignons, la direction propose un accompagnement social à ses personnels. Les indicateurs sont au vert : les résidents et familles sont satisfaits, le taux d’absentéisme est bien en dessous de la moyenne nationale.
Économiser l’eau en dialyse
La Clinique Néphrologique Saint-Exupéry (31) a fait de la gestion de l’eau et la préservation des ressources, un axe stratégique inscrit dans son projet d’établissement 2015-2018. Ce ne sont pas moins de 31 000 m3 par an qui sont nécessaires pour alimenter les 57 postes de dialyse de la clinique. L’installation récente de nouvelles unités de traitement d’eau avec désinfection thermique globale qui limite l’utilisation de produits chimiques, a été l’occasion de mener deux réflexions de fond.
De bonnes initiatives pour réduire les déchets
Une des premières campagnes de mobilisation du C2DS portait sur le contenu des boîtes distribuées en maternité, les échantillons de cosmétiques pour bébé offerts pouvant contenir des substances chimiques préoccupantes. Un autre aspect de ces mallettes pour mamans a interpellé de nombreux adhérents du C2DS, celui des déchets qu’elles génèrent.
Les facteurs humains dans la gestion des risques
L’Institut pour une culture de sécurité industrielle (Icsi) est une association créée dans le but d’échanger et de progresser sur les questions de culture de sécurité, en intégrant trois dimensions : la technique, le système de management de la sécurité et les facteurs humains et organisationnels. Aujourd’hui, dans le milieu médical comme dans l’industrie, la reconnaissance de l’importance des facteurs humains et organisationnels (les compétences, l’état de santé des individus, la qualité des collectifs, la situation au travail, le rôle des managers…) est nécessaire pour améliorer les performances en sécurité.
Une plateforme de covoiturage éco-responsable
L’association Rose, connue pour ses publications Rose et Blu, magazines créés pour les malades atteints de cancer du sein et cancers masculins, lance une plateforme de covoiturage solidaire pour les patients et leurs proches. RoseCar invite les patients et usagers vivant à proximité et se rendant dans un même établissement à se donner rendez-vous et faire un petit bout de route ensemble.
Zéro DASRI à la sortie !
La Clinique Les Minimes au centre de Toulouse, établissement de soins de suite et de réadaptation dédié aux personnes âgées polypathologiques dépendantes, de soins longue durée et EHPAD, transforme 100 % de ses DASRI en déchets assimilés aux ordures ménagères. Un projet de collaboration avec une start-up toulousaine a permis le développement d’une machine qui broie les DARSI et les stérilise en 30 minutes.
Enquête : la culture de sécurité des soignants encore peu développée et hétérogène
Une campagne inter-régionale sur la mesure de la culture de la sécurité des soins, lancée par la Fédération des organismes régionaux et territoriaux pour l’amélioration des pratiques et organisations en santé (Forap), montre que la culture de sécurité des soignants, préalable indispensable à l’amélioration de la sécurité des soins, reste encore faible dans les établissements de santé.
Des maternités recyclent les biberons
Recycler les biberons, leur donner une deuxième vie, moins noble certes, mais durable, c’est ce qu’ont souhaité faire les maternités de la Clinique Saint-Vincent de Paul (38) et du CH de Cannes.