Le Groupe Iris Santé initie le bio-nettoyage dans ses trois structures
Sophie Navarro, infirmière hygiéniste, a initié une démarche de bio-nettoyage dans les trois structures du groupe Iris Santé.
En remplaçant les détergents et désinfectants par un nettoyage mécanique à la microfibre et à l’eau, l’initiative améliore la qualité de vie des employés tout en améliorant la qualité de bio-nettoyage. Avantage supplémentaire de la démarche : la réduction des impacts économiques et environnementaux.
Prévenir les risques pour la santé
« Le premier objectif était de préserver la santé de nos salariés des troubles musculo–squelettiques (TMS), de l’exposition aux produits chimiques et aux perturbateurs endocriniens », explique Sophie Navarro. « Nous voulons aussi lutter contre le biofilm, ce qui nous permet d’améliorer l’aspect visuel des sols qui semblaient pourtant irrécupérables. »
Réduire l’empreinte environnementale et les coûts
En plus de protéger la santé des employés, l’initiative réduit l’empreinte environnementale en limitant les rejets des effluents liquides comme les détergents et désinfectants dans les réseaux d’évacuation. « Nous souhaitions également réduire nos coûts, car la gestion des déchets est plus complexe qu’en métropole. Nous sommes sur une île et nous dépendons fortement du fret maritime et aérien, sans compter les problématiques de stockage et de manutention », ajoute-t-elle
Une mise en œuvre concertée
La mise en place de cette démarche s’est faite en plusieurs étapes. Les équipes ont d’abord collaboré pour définir une stratégie de mise en œuvre efficace. Par la suite, plusieurs prestataires ont été consultés et les équipes ont pu tester différents appareils comme le nettoyage vapeur, différents types d’autolaveuses, des microfibres, de la mélanine.
« En dernière étape, nous avons travaillé sur la partie investissement, rentabilité, amortissement et toute la mise en place des nouveaux process, sur la mise à jour de nos bases documentaires avec les formations des professionnels. A l’heure actuelle, nous travaillons sur une évaluation des pratiques, le suivi, et les retours d’expérience de nos équipes.»
Un bilan positif malgré quelques réticences
Aujourd’hui, les équipes utilisent des autolaveuses et des disques de mélanine. Bien qu’il y ait des freins, tels que l’absence d’odeur de « propre », et des réticences sur l’utilisation du bio nettoyage au bloc opératoire, les avantages sont nombreux. La qualité du travail s’est améliorée, la fatigue physique a diminué, et les risques liés aux produits chimiques ont été réduits.
« C’est un projet qui nécessite un changement organisationnel significatif. Nous devons en permanence informer, former et accompagner les professionnels », souligne Sophie Navarro, qui reste constamment sur le terrain pour soutenir les équipes.